28 Jul 8 000 000 de morts en RD-Congo depuis 1996 et à ce jour, mais comment serait-on parvenu à ce nombre en RD-Congo
Quand vous, vous me parlez de votre “constitution”.
Rédigée en Belgique par la bande à Bob Kabamba, un congolais-belge, comme le maître aiment, et par des Belges. C’est la même constitution que le fils de Kamitatu, et c’est le même qui revient aujourd’hui, à l’époque président, quelqu’un me souffle, de la chambre d’enregistrement de Kinshasa, présentera d’abord au Sénat belge, je souligne belge, et ce pour délibération et aval avant même que ceux du studio de Kinshasa entérinent le désidérata du maître. Et à ce stade, je m’interdis de juger qui que ce soit, mais je vous laisse l’appeler comme vous le voulez. C’est votre constitution, mais jamais la mienne.
Je vous parle de ma terre. Je vous dis : « d’abord ma terre ». Car, une fois que je l’aurais et qu’elle sera mienne, je veux dire “notre”, sa possession nous mettra, chers sœurs et frères, en situation de rédiger une constitution à notre goût, notre constitution, en fait si le peuple décide d’en avoir une. Parce que l’Angleterre qui insiste par son ambassadeur que vous, des Congolais, vous poussiez respectez “votre” constitution, je me dis laquelle quand elle-même ne l’a jamais su respecter. Sinon, la RD-Congo n’aura jamais connu son génocide actuel et commis sur commande par ses frères noirs et d’Afrique à la tête desquels trône le soldat mercenaire Paul Kagamé. Et la Grande-Bretagne, pour votre gouverne, ne possède même pas une constitution, écrite ou pas. Alors je me dis alors pourquoi copier quand on sait mieux faire nous-mêmes. En effet, c’est quoi qui vient avant : la constitution ou la possession d’une terre qui est à vous et au peuple congolais. J’ai ma réponse. À la jeunesse congolais d’en choisir la sienne….
Je vous parle de ma terre. Et je vous entends nous répondre “dialogue”, “élection”, “démocratie”, “droits de l’homme”, “développement”. C’est comme dire aux Palestiniens de Gaza et de partout, je dis malheur à ceux qui n’en voient pas le lien, de parler des droits de l’hommiste et d’organiser d’élections en Palestine. Je ne dis pas non plus non au dialogue. Mais je vous demande avec qui ? De l’objet du dialogue, il n’y est même pas question de notre terre, de votre terre, sauf de vous. Comment je vais vous suivre quand ma terre n’est pas l’objet le sujet de votre conversation, une conversation entre vous-mêmes. Et dans ce dialogue, vous ne voulez pas non plus parler de Paul Kagamé, du Rwanda et de l’élite atlantiste. Je me demande si je vous insulte en vous posant ces questions ?
Je vous parle de ma terre, de ma terre, de ma terre, je dis , je répète de ma terre, “Mabele”, likambo ya mabele, pendant que vous me citez des noms. Je ne vois pas ce que ces noms ont affaire avec la terre.
Jeunesse de la RD-Congo, le temps est venu, le temps a sonné de réorienter la colère, de réorienter le discours, d’encadrer le discours, l’Occident doit choisir entre nous, les peuples de la RD-Congo et ses mercenaires du Rwanda, de l’Ouganda et je ne sais plus d’où.
“Mabele”, il s’agit ni de moi, de vous, ni d’eux, mais de notre terre, celle que nous devons léguer à notre jeunesse
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