23 Nov DAESH (ISIS)- AL- QUAIDA ET DICTATURE – DICTATEUR, c’est le même fil de raisonnement à l’origine, l’Occident lui-même
Sur le plan idéologique, je rejeté l’idée qui soutient la distinction entre le bourreau (l’exécutant) et le maître, entre la chose créée, [Isis, dictateur], et son créateur [l’Occident]. Distinguer ISIS ou encore Al-Qaïda de forces qui les mettent en branlent, qui les créent, participe de l’ignorance collective qui est voulue et entretenue par ces forces.
ISIS ou encore Al-Qaeda, c’est l’Occident lui-même, l’expression de sa ruse qui se donne, et à lui-même, plusieurs visages. C’est l’Occident dans son rôle de se multiplier alors que le principe de fonctionnement, qui le sous-tend, reste inchangé. C’est-à-dire ne pas demeurer à découvert aux regards de ceux qui peuvent se montrer perceptibles. C’est pourquoi je me reconnais à peine à travers le vilain jeu d’une intelligentsia, consentante et manipulée, qui par sa rhétorique attribue ou reconnaît une autonomie de mouvement aux « monstres », je veux dire à la chose ainsi créée alors que d’elle-même, cette dernière ne peut, et ce sur tous les plans, exister par elle-même.
Et c’est le même type de philosophie qui s’applique aux phénomènes dictateur et dictature que l’on rencontre souvent en Afrique et ailleurs. Si le dictateur apparait comme l’iceberg visible et submergé, la dictature reste le fil qui assure et entretient le fait d’être dictateur. La dictature n’est palpable à l’œil nu, parce que cachée à travers un ensemble de mécanismes complexes et compliqués. Si un président du continent Afrique est dictateur, c’est le sommet de l’iceberg, Louis Michel et l’Occident, Tony Blair, les Clinton [élite occidentale] sont la dictature. Ils sont le fil sans lequel le dictateur, notamment Paul Kagamé et autres, ne saurait prétendre à l’affirmation de soi. Le dictateur n’a aucune autonomie particulière du moment où les intérêts qui ont milité en faveur de son apparition commande son déboulonnement
C’est pourquoi, je dis qu’admettre l’autonomie de la chose créée ou du monstre, ici il s’agit d’Al-Qaeda, de DAESH et du phénomène dictateur en Afrique, c’est à la fois se rendre complice et rendre complexe le combat contre le maître. Ce dernier qui a réussi à imposer un intermédiaire entre lui et ses esclaves, les oblige ainsi à passer d’abord par l’intermédiaire et ce avant de songer à faire face aux maitres. Le temps mis à combattre l’intermédiaire et la mobilisation énergétique et matérielle pour ce combat affaiblit l’adversaire, l’étouffe et l’essouffle. Voilà ce qui permet au maître de se forger un autre visage et de prolonger son sursis.
Comprendre l’Occident, le déconstruire pour mieux lui faire face et être soi …
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