« Joseph Kabila » et sa « plainte devant la justice congolaise, une démarche jugée plutôt politique, un règlement de compte

« Joseph Kabila » et sa « plainte devant la justice congolaise, une démarche jugée plutôt politique, un règlement de compte

La fortune acquise par Katumbi constitue une menace sérieuse pour la survie du régime au-delà 2016. Le Kivu qui, à travers ses nouveaux riches (via Coltan), ose se montrer quand même rebelle par ses différents accueils qu’il réserve aux prétendus adversaires du camp de la Kabilie. Et ce dernier est pris au piège, parce que le Kivu se sent trahi, abandonné et déçu, et par souci de se racheter, c’est comme une sorte de revanche, finance un autre candidat qui malgré tout et à l’insu de cette même population bénéficie de la protection de « Joseph Kabila » lui-même. En plus, et ce qui n’est pas à omettre, le fait que Katumbi et le Kivu lui doit, et ce d’après « Joseph Kabila », la richesse qu’ils affichent en ce moment où le régime court le risque d’un coup d’État financé de l’intérieur par cette association occasionnelle. C’est un secret de polichinelle aujourd’hui où tout le monde se met à la quête de financement pour achever des projets entrepris.

Des mobutistes, et non des moindres, qui aujourd’hui n’ont d’autres saluts que de rester au pouvoir, tiennent à assurer, et ce coûte que coûte, la survie du régime. Car jamais ils ne se mettront, et de nouveau, sur la route de l’exil, surtout pas avec leur âge assez avancé. Alors, ces dernies supportent mal ce qui sonne comme une concurrence, laquelle réduit leur pouvoir. Des « swahiliphones », selon eux, qui se montrent trop indépendants et « riches », et se pavanent en plus dans les rues de Kinshasa et à travers la RD-Congo, où maisons et immeubles pullulent et se construisent pendant que ce territoire s’inscrit comme étant le bastion du mobutisme et des mobutistes. La bataille pour la survie du régime est lancée avec une alliance entre Mobutistes et la Kabilie et laquelle se veut déterminée à conserver le pouvoir-os.

Conséquence : la politique reste avant tout un art et un « jeu », ce pour une catégorie bien avertie. Pour le jouer, non seulement il faut connaître et en maîtriser ses règles, mais surtout savoir imposer les siennes. Toutefois, cette entreprise reste suicidaire. Les autres vont- ils se laisser faire ? Quant à moi, je trouve que le pari est risqué. Une porte s’ouvre. Car cette bagarre est plus nécessaire pour ne pas dire exigée. Le régime peut s’affaiblir et ce de plus en plus de l’intérieur. Il en faut. Une possibilité d’action et d’exploitation quand des acteurs se montrent conscients de la tâche qui les attend. N’est-ce pas que tout le monde a asses parler comme ça.

Alors, qui est celui ou celle qui désire jouer à ce grand jeu et dans la cour ? Cette partie vient juste de commencer pour tout le monde.

Tshiyoyo Mufoncol
mufoncol.tshiyoyo@gmail.com
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