La méconnaissance de la nature de l’adversaire demeure un crime…

La méconnaissance de la nature de l’adversaire demeure un crime…

C’est la méconnaissance de l’ « autre », je dis de cet autre qui connait mieux ses sujets, qui fait dire à certains congolais qu’ils ont affaire à « Joseph Kabila », contre lequel beaucoup se constituent en opposition et à qui notre jeunesse adresse son cri de colère: « Kabila dégage ». Et à ce sujet précis, je préfère être incompris, être insulté, mais je n’assumerai plus jamais la responsabilité d’induire et de désorienter notre peuple et la jeunesse de notre pays, la RD-Congo.

Dans le système de ses créateurs, ce type de personnage de « Joseph Kabila », pour qui j’ai peu d’estime, n’existe à peine. Le gars leur sert non seulement de fusible interchangeable quand la période indiquée arrive, mais également d’élément de distraction, de détournement d’attention et d’abrutissement de l’ensemble de notre peuple, qui ne devrait se mobiliser contre l’adversaire identifié et identifiable.

Et comme tout bon « nègre de maison », le rôle assumé par « Joseph Kabila » est celui d’encaisser des coups à la place du dictateur. « Joseph Kabila » n’est pas un dictateur. Ici, je me démarque des idées reçues, car j’arrive à faire le distinguo entre un mercenaire et un dictateur. N’est dictateur que celui qui possède le pouvoir d’accession et du maintien à la tête d’un système sans le soutien et la magnanimité de qui que ce soit. Ce n’est pas le cas de « Joseph Kabila ». Comme ce ne fut celui de Mobutu. Comme lui, « Joseph Kabila » est au service et sert les intérêts qui, par lui interposé, ont assassiné Laurent Désiré Kabila et l’ont porté à cet endroit, celui de mercenaire et de gestionnaire de la boutique du maître. Tout échappait hier au contrôle de Mobutu sauf la gestion courante de la de la prison interne. Sinon, on ne saura expliquer son dernier aveu à Bill Richardson quand il lui disait que : « C’est comme ça que vous me remerciez après tous ces bons et loyaux services que je vous ai rendus ».

Pour conclure, c’est à la jeunesse de notre pays à qui je m’adresse en lui rappelant la phrase suivante d’Abraham Lincoln : « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps ».

Comment se libérer de l’emprise d’un “imaginaire violé” ?

Tshiyoyo Mufoncol
mufoncol.tshiyoyo@gmail.com
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