24 Nov Le fils de Joe Biden (Américain) aide les Chinois à acheter « l’une des mines de cobalt les plus riches au monde » au Congo…
Dans son édition du 20 novembre dernier, article mis à jour le 21 novembre 2021, The New York Times (journal américain), a publié sur son site en anglais l’article dont le titre révèle la véritable nature de l’homme Anglo-Saxon : « How Hunter Biden’s Firm Helped Secure Cobalt for the Chinese ». Traduction de l’anglais, « Comment l’entreprise de Hunter Biden (le fils de John Biden alors vice-président de Barack Obama) a aidé à sécuriser le cobalt pour les Chinois » au Congo. L’article porte la signature de trois journalistes : Michael Forsythe, Eric Lipton et Dionne Searcey.
Pour la petite histoire, Hunter Biden était copropriétaire d’une entreprise. Une personne qui possède une activité en copropriété. Avec deux autres Américains, il a rallié des associés chinois pour créer la société BHR, dénommée publiquement « Bohai Harvest RST (Shanghai) Equity Investment Fund Management Company ». Nous sommes en 2013. BHR en sigle est une société d’investissement. Le fils Joe Biden en était non seulement « membre fondateur ». Il y siégeait également au conseil de son administration. Ensemble, les trois Américains « contrôlaient 30 % de BHR », « une société de capital-investissement enregistrée à Shanghai » effectuant des investissements avant de les « rentabiliser ». L’achat par les Chinois de « l’une des mines de cobalt les plus riches du monde », écrit The New York Times, n’était pas la première du marché conclu entre les Américains et les Chinois. Le plus important dans les révélations de The New York Times, c’est le fait que des citoyens américains ont facilité aux Chinois de s’approprier les mines de cobalt du Congo. Et, lorsque la mine a été vendue, Joe Biden assumait encore, bien que déjà à terme, son mandat de vice-président. Curieusement, et sans surprise d’ailleurs, ce sont les Américains qui mettent, par leur geste conscient ou inconscient, les États-Unis hors de la course au Congo. https://www.nytimes.com/…/congo-cobalt-history.html…
Le comble, c’est quand le leadership congolais fait croire qu’il se bat pour le retour des Américains au Congo. Que les USA récupèrent une mine qu’ils ont préalablement abandonnée. En d’autres mots, et de la manière la plus simple, l’Amérique n’en a jamais voulu. Est-ce par ignorance de son importance ou parce que le Congo ne les a intéressés autrement que comme un instrument pour la satisfaction de leur libidinosité. « Le capitalisme, [écrit Dany-Robert Dufour], fonctionne à partir d’une dimension libidinale » (Mandeville, éditions Pocket 2007, p.
96).
Et, si l’Amérique joue aussi le jeu de revenir au Congo qu’elle n’a jamais quitté (Paul Kagame et le Rwanda, Museveni et l’Ouganda), ce n’est jamais pour les cuisses de la demoiselle Congo. L’Amérique instrumentalise ses ouailles congolaises. Puisque ces dernières s’y prêtent en se montrant incapables de comprendre qu’elles ne servent finalement que de simples jouets entre les mains de forces qui n’ont jamais voulu faire quoi que ce soit en faveur du Congo. L’Amérique reste au Congo déjà transformé en miettes, comme l’annonce The New York Times, “But BHR’s role in the Chinese mine purchase was not a major focus. It has taken on new relevance because the Biden administration warned this year that China might use its growing dominance of cobalt to disrupt America’s retooling of its auto industry to make electric vehicles” (https://www.nytimes.com/…/hunter-biden-china-cobalt…). En français, « le rôle de BHR dans l’achat de la mine chinoise n’était pas un objectif majeur. Cela a pris une nouvelle importance parce que l’administration Biden a averti cette année que la Chine pourrait utiliser sa domination croissante du cobalt pour perturber l’industrie américaine de fabrication des véhicules électriques ».
Pauvre Congo quand ses masses populaires sont réduites au chant et à la danse pour la gloriole des instrumentalisés de tous bords. Pour le Congo, tout a été déjà écrit. Rien n’est plus un secret. Seuls des espoirs et des rêves assumés peuvent relever des défis d’un autre genre. Le reste participe de divertissement.
Mufoncol Tshiyoyo, M.T.
Au nom de « D » comme La Dissidence
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