Michelle Obama, la pauvre, qui est comdamnée à faire le jeu , alors que nous pensions qu’elle fut femme de caractère

Michelle Obama, la pauvre, qui est comdamnée à faire le jeu , alors que nous pensions qu’elle fut femme de caractère

Dans son discours à la convention démocrate, Michelle Obama tente de séduire son électorat en recourant à l’argument femme pour vendre la candidature de son « idole » Hilary Clinton. Elle négocierait déjà un poste dans le cas où, et on ne sait jamais, Hilary Clinton venait pour achever sa mission au Congo-Kinshasa. Et certains diront « c’est de bonne guerre ».Mais l’histoire récente de l’Amérique Latine renseigne que l’Amérique a déjà connu deux femmes à la présidence de la république, notamment Cristina Fernández de Kirchner en Argentine et Dilma Vana Rousseff au Brésil.

Les féministes et tous les autres conviendraient avec moi que, au nom de la femme, de l’idée de la femme au pouvoir, Hilary Clinton, Samantha Power, Victoria Nuland, Ségolène Royal, Angela Merkel, et juste pour ne citer que celles-là, ainsi que le mari de Michelle Obama, devraient soutenir Dilma au Brésil et Cristina Fernandez de Kirchner en Argentine. Ce qui ne fut jamais le cas. Car le gouvernement des Etats-Unis, y compris l’élite américaine, qui aujourd’hui se présentent à l’unisson comme champions de la promotion de l’idée de la femme au pouvoir et du féminisme, ont combattu, et sans répit, et même avec des menaces de mort Fernandez en Argentine. Pour Dilma, et n’en parlons pas, l’Oncle Sam a fini par avoir sa peau au moyen d’un coup d’État soft. Alors, nous sommes en droit de nous demander si Dilma et Kirchner ne répondaient pas à la définition de femme ou n’en représentaient pas les critères. Hilary Clinton serait-elle l’unique femme, aux yeux des États-Unis, pour qui cet argument s’appliquerait et s’applique : le fait d’être une femme à la tête d’un pays. Où serait l’idée de solidarité entre femmes surtout quand il s’agit de la promotion de l’être dit femme.

Nous concluons en déclarant : « pitié pour Michelle Obama » dont le mari fut traité de domestique, de nègre par Bill Clinton. Une phrase de type raciste que Edward Klein, journaliste au NY Times, rappelle dans son livre « Obama vs Clinton, la guerre des clans ». Bill Clinton, il y écrit dans le livre, affirme notamment que : “Obama ? À une époque, il nous aurait servi notre café”. Michelle et son mari ne sont pas arrivés à la Maison Blanche, la maison construite par des esclaves comme elle le dit dans son discours parce qu’ils sont noirs et au nom du fait de l’être, par une lutte. Ce fut un cadeau empoisonné pour servir la cause de ceux qui les manipulent.

Hilary Clinton avait déclaré au Kivu, alors que des Congolais ont devant leur conscience le viol de nos femmes, enfants et filles, d’oublier le passer, d’oublier le viol s’ils devraient espérer composer avec l’Amérique. L’oubli de la mémoire tue l’identité.

Un homme libre,

Tshiyoyo Mufoncol
mufoncol.tshiyoyo@gmail.com
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