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« Nous ne voulons pas mener de petites batailles, contre des « ennemis » de petites dimensions, des fusibles, des trompe-l’oeil, des chiens de garde. Ce genre de combat, nous le laissons à tous ceux qui nous vendent l’illusion que leur monde est si merveilleux quand il a cessé de l’être […] Je ne retourne pas le peuple contre qui que ce soit. Je l’invite à tirer des leçons de l’histoire. Car le temps joue contre le Congo-Kinshasa. Nous sommes prêts. »
A travers 21 essais courts comme autant de messages adressés aux congolais, et par extension aux africains, Mufoncol Tshiyoyo nous invite à ne plus faire usage de la langue de bois au regard des réalités que nous vivons depuis plus de 20 ans, nous encourage à nous battre pour notre terre (et contre un ennemi identifiable et identifié) au lieu d’assister à la liquidation de la population et de la jeunesse congolaises et nous enjoint à nous affirmer comme peuple parce que les peuples ne sont jamais le fruit du hasard.
Pour reprendre une formule d’Aimé Césaire dans sa lettre à Maurice Thorez qui, entre autres, fustigeait le fraternalisme (« Nous ne voulons plus nous contenter d’assister à la politique des autres. Au piétinement des autres. Aux combinaisons des autres. Aux rafistolages de consciences ou à la casuistique des autres »), L’heure de nous-mêmes a sonné. Parce qu’il est temps de miser sur nous-mêmes d’abord. Parce qu’il est temps de répondre individuellement et collectivement au défi qui est lancé à notre intelligence. Parce que le peuple du Congo mérite mieux.
—–
Mufoncol Tshiyoyo est enseignant et chercheur indépendant travaillant sur les questions liées à la culture et à l’identité, à la politique, ainsi qu’à la littérature postcoloniale en Afrique. Pionnier de la société civile à Kinshasa dont il a assumé la direction dès 1992, il participa à la Conférence Nationale Souveraine (CNS) où il fut second secrétaire rapporteur de la commission du portefeuille. S’il a été de tous les combats contre Mobutu, au sein, notamment, de l’Union Sacrée de l’Opposition Radicale (USORAL) qui réunissait les «jeunes turcs» de l’opposition, c’est l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération (AFDL) de Laurent-Désiré Kabila, arrivée à Kinshasa en 1997, qui le poussera à l’exil politique en Norvège, où il réside depuis.
« Nous ne voulons pas mener de petites batailles, contre des « ennemis » de petites dimensions, des fusibles, des trompe-l’oeil, des chiens de garde. Ce genre de combat, nous le laissons à tous ceux qui nous vendent l’illusion que leur monde est si merveilleux quand il a cessé de l’être […] Je ne retourne pas le peuple contre qui que ce soit. Je l’invite à tirer des leçons de l’histoire. Car le temps joue contre le Congo-Kinshasa. Nous sommes prêts. »
A travers 21 essais courts comme autant de messages adressés aux congolais, et par extension aux africains, Mufoncol Tshiyoyo nous invite à ne plus faire usage de la langue de bois au regard des réalités que nous vivons depuis plus de 20 ans, nous encourage à nous battre pour notre terre (et contre un ennemi identifiable et identifié) au lieu d’assister à la liquidation de la population et de la jeunesse congolaises et nous enjoint à nous affirmer comme peuple parce que les peuples ne sont jamais le fruit du hasard.
Pour reprendre une formule d’Aimé Césaire dans sa lettre à Maurice Thorez qui, entre autres, fustigeait le fraternalisme (« Nous ne voulons plus nous contenter d’assister à la politique des autres. Au piétinement des autres. Aux combinaisons des autres. Aux rafistolages de consciences ou à la casuistique des autres »), L’heure de nous-mêmes a sonné. Parce qu’il est temps de miser sur nous-mêmes d’abord. Parce qu’il est temps de répondre individuellement et collectivement au défi qui est lancé à notre intelligence. Parce que le peuple du Congo mérite mieux.
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Mufoncol Tshiyoyo est enseignant et chercheur indépendant travaillant sur les questions liées à la culture et à l’identité, à la politique, ainsi qu’à la littérature postcoloniale en Afrique. Pionnier de la société civile à Kinshasa dont il a assumé la direction dès 1992, il participa à la Conférence Nationale Souveraine (CNS) où il fut second secrétaire rapporteur de la commission du portefeuille. S’il a été de tous les combats contre Mobutu, au sein, notamment, de l’Union Sacrée de l’Opposition Radicale (USORAL) qui réunissait les «jeunes turcs» de l’opposition, c’est l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération (AFDL) de Laurent-Désiré Kabila, arrivée à Kinshasa en 1997, qui le poussera à l’exil politique en Norvège, où il réside depuis.
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