17 Nov Reprendre notre pays, reprendre notre destin : le Congo à nous, le destin entre nos mains.
Depuis trop longtemps, le Congo a été réduit à un champ d’expérimentation et d’exploitation. C’est ici que furent perpétrées des humiliations mémorables, comme la conservation grotesque d’une dent d’un leader assassiné. C’est encore ici qu’on imposa le tristement célèbre régime 1+4 et que l’ONU instaura deux décennies d’occupation militaire et administrative, toutes tendances confondues. Aujourd’hui encore, notre pays est régi par des proxys étrangers et un mercenariat noir de type nouveau, alimentant un système de dérision nationale.
Nous proclamons avec enthousiasme : « Le Congo est à nous, le destin entre nos mains ». Cette déclaration n’est pas un simple cri de ralliement, mais une affirmation de notre volonté de reprendre le contrôle de notre pays. Ce n’est pas une quête de justice adressée à d’autres, mais l’expression d’un désir ardent de retrouver notre souveraineté arrachée. Parce que la souveraineté ne se négocie pas, elle ne se réclame pas : elle s’arrache avec détermination. Cet appel résonne comme une injonction à notre peuple de refuser la soumission, de rompre avec les humiliations et de construire un rapport de force capable d’assurer notre survie et notre dignité. Un peuple qui réclame la justice s’incline devant ceux qui l’emprisonnent. Nous ne réclamons pas la pitié, nous imposons notre présence et notre droit à vivre pleinement comme Congolais.
Le Congo à nous est une affirmation simple, mais d’une force inébranlable : notre pays, notre terre, notre avenir ne doivent appartenir qu’à nous, les Congolais. Nous refusons d’être relégués au rôle de spectateurs dans notre propre pays, un rôle tristement incarné par l’AFDL et ses successeurs. Nous sommes les gardiens de son présent et les architectes de son avenir. Cela signifie que les richesses qui nous appartiennent – celles de nos sols comme celles de nos esprits – doivent servir le bien-être de nos enfants et de nos communautés, et non remplir les poches des proxys et des élites à la solde. Nous devons arracher ce qui nous appartient de droit. Nos ressources, nos décisions politiques et nos priorités économiques doivent être définies par nous, pour nous. Le Congo à nous, c’est le chemin du retour à la dignité, à l’indépendance et à une souveraineté arrachée par notre peuple.
Le destin entre nos mains est un appel urgent à l’action. Nous ne pouvons plus attendre que d’autres viennent résoudre nos problèmes ou que des nations comme le Niger, le Mali ou le Burkina Faso envoient leurs militaires et leurs enfants pour mourir au Congo. Nous devons reconnaître cette vérité essentielle : nous seuls avons le pouvoir de transformer notre pays en une nation respectée et souveraine. Chaque Congolais, qu’il soit agriculteur, femme de ménage, maman maraîchère, étudiant, commerçant ou chef d’entreprise, a un rôle à jouer dans ce processus. Chaque parole, chaque action compte. Cependant, certaines élites corrompues continuent de compter sur des figures extérieures, comme Donald Trump, ou d’appeler des États voisins à intervenir pour « aider » le Congo. En réalité, ces manœuvres ne font qu’alimenter notre dépendance et affaiblir davantage notre souveraineté. Ces élites, motivées par leurs propres intérêts, trahissent notre pays en maintenant un système qui profite aux autres au lieu de servir le peuple congolais.
Le destin du Congo ne se construira pas dans l’attente des résultats électoraux aux États-Unis. Il se bâtira grâce à la détermination et aux efforts des Congolais, unis autour d’une vision commune : celle d’un pays véritablement souverain, maître de ses ressources et capable de se hisser à la hauteur de ses ambitions.
Le Congo a traversé des périodes de grande instabilité, mais aujourd’hui, nous sommes à un tournant unique de notre histoire. Le contexte mondial nous offre une opportunité exceptionnelle que nous ne pouvons ignorer. La rébellion russe, l’émergence de l’AES, l’affaiblissement de l’Europe et de la France, ainsi que les tentatives de renaissance de l’influence de Rome, sont autant de signaux qui appellent au réveil d’un peuple longtemps dominé. Ce moment est également et surtout le nôtre.
Par ailleurs, l’histoire ne sera pas tendre avec un peuple incapable de saisir la direction vers laquelle tournent les aiguilles de la boussole de l’histoire. Nous devons nous lever et saisir cette chance. Il n’y aura pas de sauveurs extérieurs. C’est à nous de décider de notre avenir, de reconstruire notre économie et de rétablir notre dignité nationale. Le destin entre nos mains est autant un appel qu’une exigence adressée à chaque Congolais.
Le Congo à nous, le destin entre nos mains, signifie que nous sommes les maîtres de notre avenir. En unissant nos forces, en réaffirmant notre identité et en nous battant pour notre souveraineté, nous pourrons écrire une histoire digne d’être racontée pour le Congo. Le moment est venu : tout se joue maintenant. Le Congo ne sera jamais plus fort que son peuple. Aujourd’hui, nous choisissons d’être un peuple fort, uni et souverain.
Conclusion
Le slogan « Le Congo à nous, le destin entre nos mains » est un appel vibrant à la responsabilité collective et à la mobilisation populaire pour transformer notre pays. Il s’agit de construire un discours capable d’inspirer un profond sentiment de propriété nationale et de détermination collective. Ce texte vise à montrer que l’avenir du Congo ne dépend d’aucun sauveur extérieur, mais repose entièrement sur l’engagement de son peuple. Ensemble, nous avons le pouvoir de forger un avenir qui reflète nos aspirations et notre dignité. Une autre manière de concevoir le monde, également de faire de la politique au sens propre du mot.
Mufoncol Tshiyoyo, M.T.
Think Tank La Libération par la Perception, Lp
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