31 Aug Un nouveau massacre à l’est du Congo, COLETTE BRAECKMAN, journaliste belge, menace les Congolais quand elle ose écrire « La révolte gronde parmi les Tutsis congolais réfugiés au Rwanda depuis vingt ans »
L’information que diffuse COLETTE BRAECKMAN, selon laquelle ses « Tutsis congolais » seraient enfin prêts à reprendre la lutte afin de regagner leur terre arrachée par des Hutus au Congo-Kinshasa, est un secret de Polichinelle. Nous, les populations congolaises, le savions déjà. Et ici -même, nous l’avions mainte fois signalé en insistant sur le fait que la canaille, sous commandement du mercenaire Paul Kagamé, avec son compagnon de fortune « Joseph Kabila », vendra très cher sa tête. Pour elle, le Congo-Kinshasa est un butin de guerre, acquis suite à la neutralisation de l’élite congolaise depuis le 17 mai 1997. Aujourd’hui, poussés et soutenus par leurs maîtres, parmi lesquels se compte la Belgique, Paul Kagamé et « Joseph Kabila » ne lâcheront le Congo-Kinshasa que si le prix à payer, pour eux, était proportionnel à la nature des crimes commis contre le peuple congolais de Kinshasa désarmé.
D’après COLETTE BRAECKMAN, et qui l’écrit en tout innocence, « selon nos informations », c’est-à-dire celles recueillies par elles, et en plus elle le fait savoir sans autre forme de procès, il se prépare en ce moment un nième massacre des Congolais à l’est du Congo-Kinshasa. Des frères, des sœurs, des enfants congolais, nos parents, nos femmes, nos mères, nos jeunes filles ainsi que des hommes congolais sont exposés à la mort. C’est comme du bétail que quelques congolais, complices de Paul Kagamé, conduisent à l’abattoir. Après le forfait et sous le regard amusé ce que les uns nomment « communauté internationale », la même COLETTE BRAECKMAN écrira pour cacher leur crime que des tribus congolaises se bâtirent entre eux.
Notre présente réaction n’est ni un cri, ni une simple dénonciation, ni encore une larme inutile versée, mais quand des Belges, et de la catégorie de COLETTE BRAECKMAN, remuent le couteau dans la plaie qui reste encore béante, et parle de 100 000 Banyamulenge, nommé « Tutsis congolais », et ce, pour les distinguer des autres populations congolaises proprement dites, nous notons que personne ne condamne et ne relève tous ces détails importants qui cachent la forêt, nous lançons un vibrant appel aux Congolais d’être cette fois-ci prêts pour la bataille définitive.
Dans son texte, COLETTE BRAECKMAN écrit entre autres :
1. « Les Tutsis du Nord et du Sud Kivu, communément appelés Banyarwanda ou Banyamulenge, ont été les fers de lance de toutes les guerres menées au Congo depuis vingt ans. Au Congo nul n’a oublié que, -leur origine congolaise étant mise en cause- les jeunes hommes s’engagèrent en masse, en 1996, dans les rangs de l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo) et, aux côtés de soldats rwandais et ougandais, réussirent à s’emparer de Kinshasa en mai 1997 ». [Mais la journaliste belge refuse de mentionner que des Congolais ne se sont jamais battus contre eux. Donc, il n’y a pas eu victoire faute d’un combat loyal entre les Congolais et leurs envahisseurs aidés par les USA et le Royaume -Uni].
2. « […] Les mêmes combattants tutsis de l’Est alimentèrent plusieurs rébellions, toujours téléguidées depuis Kigali, celle du CNDP de Laurent Nkunda et, plus récemment, celle du M23 […] ». [Encore une fois, Colette dont il s’agit ne mentionne pas que le M23 et autres sont des proxys assistés par la CIA. Si non, comment expliquer le fait que ces bandits puissent s’attaquer à un pays et par la suite trouver refuge au Rwanda quand une base militaire américaine se trouve non loin de Kigali ?]
3. « […] les Banyarwandas du Nord Kivu et de l’Ituri ont dû fuir en masse vers l’Ouganda et le Rwanda. Aujourd’hui, leurs parents restés sur les collines du Masisi ou de l’Ituri éprouvent le plus grand mal à défendre leurs terres convoitées par des groupes armés hutus qui n’hésitent pas à perpétrer des massacres à l’arme blanche. […] [Mais ces affirmations sont d’une gravité énorme que les collines de Masisi et en Ituri hébergèrent des terres qui auraient appartenu aux Banyamulenges. Qui se tait à Kinshasa ? Et pourquoi ce silence de toute part ?]
4. « […] la révolte gronde non seulement parmi les adultes qui estiment avoir été sacrifiés mais aussi parmi les jeunes qui, manquant de perspectives dans un Rwanda surpeuplé, rêvent de retourner sur les vertes collines du Masisi dans le Nord Kivu ou l’Ituri. […] une alliance est née entre les diverses communautés de l’Est du Congo, appelée « umoja wa majamaa » ce qui signifie « familles unies ». Recrutant dans les camps de réfugiés en Ouganda et surtout au Rwanda, cette alliance s’est dotée d’un volet militaire et aurait pris contact avec d’autres forces en présence. Quatre mille jeunes gens auraient été recrutés, dont d’anciens rebelles du M23. Selon nos interlocuteurs, cette force nouvelle serait prête à se porter au secours des populations civiles du Nord Kivu attaquées par les groupes armés hutus, disposée aussi à se battre pour forcer le retour des réfugiés tutsis et la récupération des terres ».
La journaliste belge annonce à la face du monde que 100 000 Banyamulenge se prépareraient à une nouvelle guerre en vue de la reconquête des terres aux Congo. Ces terres leur appartiendraient et que les Hutus du Rwanda leurs auraient arrachées. C’est un mensonge grossier que vend la journaliste belge en toute impunité pour justifier et légaliser les crimes à venir sur les populations congolaises dont les crimes seraient d’être nées congolaises. Depuis quand, des populations rwandophones, créées et établies par la colonisation belge, et qui ont accepté d’être de servir des Tutsis et des Hutus pour la gloire de la petite Belgique, viennent se battre au Congo et sous la barbe des Congolais ?
Le silence du côté congolais participe à la grande distraction organisée actuellement à Kinshasa. Il est une trahison sans précèdent. Pierre-Claude-Victor Boiste rappelle en 1843 que quiconque « porte les armes contre sa patrie est un monstre qui bat sa mère et tue ses frères ». L’élite congolaise et sa classe politique tuent leurs frères, et ce en se taisant sans que personne n’affiche enfin l’audace de se battre pour ce peuple, notre peuple à l’est du Congo qui, une fois de plus, est abandonné à lui-même. C’est la non-assistance à son propre peuple exposé au massacre. Nous disons si hier, Mbandaka, Kinshasa, Bandundu, Katanga, Kasaï, Kisangani, le peuple n’a pas réagi comme un seul homme pour défendre les siens, ici et maintenant, nous en appelons à tous ceux qui se sentent la fibre nationale en eux de tout mettre en jeu pour venir au secours des nôtres en situation de mort.
Toutefois, nous voulons savoir de la part de COLETTE BRAECKMAN, et ce parce qu’elle le dit, pourquoi des Tutsis congolais fuiraient le Congo quand, Joseph Kabila qui serait ce fameux Tutsi congolais lui-même, est placé à la tête de la canaille Banyamulenge qui contrôle le Congo-Kinshasa ? Pourquoi devraient-ils s’en aller quand l’armée nationale congolaise est dirigée par une poignée d’officiers Banyamulenge formés par le Royaume de la Belgique ? Pourquoi devraient-ils fuir le Congo quand Ruberwa est le maître incontesté qui chapeaute toutes les messes noires qui sont célébrées au Congo ? La Belgique n’aime pas le Congo et son peuple. Et la Belgique participe à sa destruction. Où sont ces médecins et autres hommes politiques congolais dont les amis sont les Louis Michel, la France, les USA ? Ou sont ces gens qui fréquentent des ambassades occidentales à Kinshasa pour empêcher le tonnerre qui s’abattra sur nous ?
En conclusion, nous disons que quand COLETTE BRAECKMAN, journaliste et voie de communication de la Belgique, parle, et en spécifiant l’identité tutsi congolaise dans son texte, aucune voix ne s’élève pour l’accuser d’extrémiste voire de radicale. Et nous parlons nous autres de et pour l’homme congolais. Donc, l’heure est grave peuple du Congo. Et désormais, les secondes se comptent. Des vies humaines, et celle d’un peuple, se trouve en danger. C’est pourquoi je cite la dame Milo qui s’adresse à ceux qui doutent encore. Et parmi eux, les partisans de la non-violence. « Affirmer que la “violence” ne sert à rien parce que [Paul Kagamé, Kabila et leurs maitres] auront toujours beaucoup plus d’armes et des armes beaucoup plus destructrices que les pauvres [Congolais] […] C’est nier la capacité d’organisation et de détermination des personnes. C’est oublier l’histoire de la guerre du Vietnam, de la guerre d’Algérie… […]. Ces luttes n’ont-elles pas été « gagnées » en combattant de terribles adversaires, plutôt qu’en dialoguant gentiment avec eux ? », MILO, « L’idéologie de la non-violence en question », in TIMULT n°6, septembre 2012.
Congolais : « De sa patrie on doit prendre l’esprit ; qui s’en écarte, la trahit », Charles-Simon Favart.
Debout grand peuple et jeunesse du Congo-Kinshasa po na likambo na mabele.
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